đŸ« Les filles ont-elles vraiment droit de citĂ© dans la cour de rĂ©crĂ© ?

👋 Salut Les petits rĂ©sistants !

A votĂ© ! Dans le dernier numĂ©ro, vous vous ĂȘtes exprimĂ©s et plutĂŽt que la cantoche, c’est la cour de rĂ©crĂ© qui l’a emportĂ©. Hasard du calendrier, demain 8 mars, nous cĂ©lĂ©brons la journĂ©e internationale du droit des femmes et les valeurs d’égalitĂ© entre les femmes et les hommes, entre les filles et les garçons. Et nous sautons donc Ă  deux pieds dans le thĂšme en parlant cour de rĂ©crĂ©ation. Si vous ne savez pas encore pourquoi, vous le saurez dans quelques secondes.

Avant de vous laisser : bienvenue aux nouveaux venus, merci Ă  tous ceux qui soutiennent le mĂ©dia en faisant un don, qui bombardent de likes et de partages les rĂ©seaux, et rebondissent par des mots gentils sur ces newsletters. Ça fait chaud au coeur !

🧡 Place au nouveau numĂ©ro. Bonne lecture Ă  toutes et Ă  tous !

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Au sommaire

  1. En tĂȘte Ă  tĂȘte avec Édith MaruĂ©jouls, question d’égalitĂ© dans la cour de rĂ©crĂ©
  2. La note vocale Ă  mĂ©diter : l’égalitĂ©, une histoire de chaussures Ă  son pied ?
  3. L’actu qu’il fallait pas louper : littĂ©rature jeunesse, gare aux clichĂ©s !
  4. Le rĂ©cap’ en vrac d’infos engagĂ©es Ă  consommer sans modĂ©ration
  5. Notre sĂ©lection pour inspirer petits et grands sur l’égalitĂ©

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🧡 En tĂȘte-Ă -tĂȘte

Entretien avec une personnalitĂ© qui fait bouger le monde. De quoi semer les graines de l’engagement et cultiver l’optimisme.

Dans ce numĂ©ro, je rencontre Édith Maruejouls, sociologue de formation et gĂ©ographe, elle est devenue la rĂ©fĂ©rence sur la question de la relation fille-garçon dans la cour de rĂ©crĂ©ation. Elle partage avec nous ses observations tirĂ©es de 10 annĂ©es d’expĂ©rimentation. Spoiler : pas question de traĂźner pour mettre l’égalitĂ© au menu de l’éducation. De quoi nourrir vos discussions du week-end avec vos enfants !

Édith MaruĂ©jouls

‍“Les garçons ont votĂ© Madame, et ils ne veulent pas que je joue au foot !”

Ainsi va la dĂ©mocratie dans la cour de rĂ©crĂ©ation pour certaines filles qui manifesteraient leur envie de s’insĂ©rer dans un jeu qui est d’ordinaire chasse gardĂ©e des garçons. Quand bien mĂȘme la nĂ©gociation aurait abouti, aurait-on pu parler d’égalitĂ© ? “L’égalitĂ© et la mixitĂ©, ce n’est pas une fille 1 et 15 garçons !” rappelle la sociologue.

Mais alors, de quoi parle-t-on exactement ?

L’égalitĂ©, une question politique et relationnelle

Pour Édith MaruĂ©jouls : “il est important de rappeler que la question de l’égalitĂ© n’est pas philosophique, elle est Ă©minemment politique puisqu’il s’agit de l’affirmation d’un droit.”

‍D’accord. Mais aprùs tout, les enfants ne sont-ils pas libres de faire ce qu’ils veulent ?

‍“Non, car on ne peut pas ĂȘtre libres dans un cadre qui n’est pas Ă©galitaire. La question de l'Ă©galitĂ© fille-garçon est Ă  la fois une question sociĂ©tale dans la maniĂšre dont les adultes considĂšrent cette relation et Ă  la fois une question interindividuelle, dans la maniĂšre oĂč des enfants vont se rencontrer
 ou non.”

Aux adultes donc de se s’emparer de la question pour rĂ©inventer un cadre qui permette aux enfants d’interagir dans des cours de rĂ©crĂ©ation sans rapport de pouvoir. C’est essentiel selon la gĂ©ographe, car si rien n'est fait pour rĂ©Ă©quilibrer les interactions entre les enfants jeunes, la sĂ©paration filles-garçons persiste Ă  l’ñge adulte, notamment dans la sphĂšre professionnelle :

“Nous, adultes, devons mettre en place un cadre Ă©mancipateur, un cadre dans lequel nous nous assurons que ceux qui ne veulent pas jouer ne jouent pas et ceux qui le veulent, le peuvent. Nous devons aussi donner des outils d’autorĂ©gulation aux enfants pour qu'ils arrivent Ă  se dĂ©brouiller entre eux, sans adulte, en se protĂ©geant, les uns les autres.”

L’égalitĂ©, au fond, est aussi une question relationnelle.

‍“La question des relations et de l’amitiĂ© fille-garçon ne se rattrape pas plus tard. Le couple amoureux notamment ne permet pas cela. Il est clair que la question de la sĂ©paration des corps sociaux et donc celle des corps physiques demeure dans la sociĂ©tĂ© en gĂ©nĂ©ral, et bien entendu aussi au travail.”

‍Et notre discussion de glisser sur le sujet des anniversaires : une petite fille de 5 ans qui organise sa fiesta d’anniversaire avec un petit crew d’invitĂ©s 100% girly ou un grand garçon qui fait un escape game avec une bande de petits mecs, c’est normal docteur ? “Je pense qu’il faut questionner cela. Il ne faut pas ĂȘtre ok avec le fait qu’en CE2 il n’y ait plus d’anniversaire mixte. C’est important de dĂ©battre lĂ -dessus avec son enfant, sans forcer, mais en discuter.”

La méthode pour construire un cadre égalitaire : comprendre, consentir et agir

Depuis plus de 10 ans, Édith MaruĂ©jouls intervient dans les Ă©coles pour repenser les cours de rĂ©crĂ©ation concrĂštement.

La premiĂšre Ă©tape est celle de l’immersion et l’ouverture de dĂ©bats avec les Ă©lĂšves notamment sur les notions de stĂ©rĂ©otypes : les garçons sont-ils plus forts que les filles ? Pensez-vous que les filles et les garçons sont Ă  Ă©galitĂ© dans la cour ? Est-ce important de se mĂ©langer entre les filles et les garçons ? “Il est important que les enfants comprennent la notion d’égalitĂ©, de partage et de justice.”

Ensuite, il s’agit de descendre dans la cour, d’analyser la rĂ©partition des espaces, le rĂŽle des adultes, les interactions entre les enfants et de voir oĂč sont les conflits.

‍“Il faut comprendre que le sujet de l'inĂ©galitĂ© fille-garçon est le sujet de l'inĂ©gale valeur. Au fond, pour les garçons, les filles dans les espaces, cela dĂ©valorise. Les filles doivent donc faire valeur, et pour cela, il faut les rendre visibles. Car elles sont soit Ă  l'intĂ©rieur, soit sur les bords, et souvent sans adulte pour leur prĂȘter attention, car ils sont lĂ  pour encadrer les jeux des garçons, les jeux de ballons. Donc si on met les filles dehors, on les amĂšne au plus prĂšs des garçons. On observe ensuite ce que cela change en terme de changement sociĂ©tal.”

Et concrĂštement ?

‍“On encourage les activitĂ©s variĂ©es Ă  l’extĂ©rieur (jeux de sociĂ©tĂ©, dessin, craie, mais aussi danse avec l’installation d’estrades dans la cour et parfois mĂȘme de la musique). On repense aussi des espaces dynamiques que l’on prĂ©sente comme un terrain de jeu collectif, pas forcĂ©ment dĂ©diĂ© au football et on incite les enfants Ă  mettre en place des rĂšgles. Enfin, on crĂ©e des zones de discussion en mettant des tables et des chaises dans la cour de rĂ©crĂ©ation. Car faire sociĂ©tĂ©, c’est aussi ĂȘtre capable de discuter.”

Vers une évolution des mentalités

Depuis qu’elle travaille sur ces questions, Édith MaruĂ©jouls constate une prise de conscience croissante, bien que le contexte actuel puisse parfois freiner certaines avancĂ©es. Pour elle, il est essentiel que les adultes, enseignants, parents, urbanistes et dĂ©cideurs prennent leurs responsabilitĂ©s et agissent pour crĂ©er des espaces plus inclusifs.

Son message aux architectes et urbanistes est clair : « Ouvrez vos chakras ! ». Concevoir des espaces en pensant l'Ă©galitĂ© filles-garçons ne signifie pas simplement Ă©viter le rose et le bleu, mais imaginer des lieux oĂč chaque enfant a une place Ă  part entiĂšre et oĂč la mixitĂ© est rĂ©elle et valorisĂ©e.

Un enjeu pour toute la société

L’école est un espace fondamental d’émancipation et d’apprentissage des relations humaines. RĂ©flĂ©chir Ă  l’égalitĂ© filles-garçons, c’est questionner les valeurs que nous transmettons dĂšs l’enfance. CrĂ©er des cours de rĂ©crĂ©ation plus Ă©galitaires, c’est offrir aux enfants les clĂ©s pour construire une sociĂ©tĂ© plus juste et respectueuse des diffĂ©rences. Allez, on s’y met ?

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đŸ§đŸ» La note vocale Ă  mĂ©diter


📣 ChloĂ© CĂ©lĂ©rien, autrice, journaliste et dessinatrice, travaille sur la question de l’égalitĂ© dans le sport et intervient auprĂšs des collĂ©giens et lycĂ©es pour Ă©duquer par le sport et lutter contre le sexisme.

Elle partage avec nous une rĂ©flexion tirĂ©e de ces observations de terrain auprĂšs de ses Ă©lĂšves. PĂȘle-mĂȘle : les garçons qui courent pour se ruer dans la cour Ă  la sonnerie, le terrain dĂ©jĂ  occupĂ© et, l’étĂ©, les sandales aux pieds des petites filles moins pratiques que de la basket pour jouer, courir et taper dans une balle non ? Filez Ă©couter.

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đŸ€“ L’actu qu’il fallait pas louper

DĂ©cryptage de l’actu qui m’a le plus chauffĂ©e


La littĂ©rature jeunesse continue de vĂ©hiculer des stĂ©rĂ©otypes sexistes profondĂ©ment ancrĂ©s. C’est le constat dressĂ© par le Haut Conseil Ă  l’ÉgalitĂ© (HCE) qui a publiĂ© son rapport annuel 2024 sur l’état du sexisme en France. On fait le point !

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Une segmentation genrĂ©e dĂšs l’enfance

DĂšs le plus jeune Ăąge, les livres pour enfants sont souvent divisĂ©s en collections distinctes pour filles et garçons. Les univers proposĂ©s sont marquĂ©s par des reprĂ©sentations genrĂ©es : les petits garçons sont associĂ©s Ă  l’action et Ă  l’exploration (pompiers, aventuriers, hĂ©ros), tandis que les petites filles sont cantonnĂ©es Ă  des rĂŽles domestiques et affectifs.

Le HCE cite l’étude d’AdĂ©la Turin de 1994, qui soulignait dĂ©jĂ  cet cet androcentrisme dans la littĂ©rature pour enfant soit le mode de pensĂ©e qui consiste Ă  envisager le monde uniquement ou en majeure partie du point de vue des hommes.

ConsĂ©quence ? Les garçons sont valorisĂ©s dans des rĂŽles liĂ©s au pouvoir et Ă  la connaissance, tandis que les filles sont relĂ©guĂ©es Ă  la sphĂšre familiale. Soit
 le terreau idĂ©al pour une intĂ©riorisation des normes sexistes dĂšs l’enfance. 🙈

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Livre des collections P'tite fille et P'tit garçon des éditions Fleurus

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Des rÎles féminins effacés ou stéréotypés

Dans de nombreux albums illustrĂ©s, les personnages fĂ©minins sont passifs et secondaires, souvent reprĂ©sentĂ©s en train d’attendre ou d’observer. Les figures maternelles et mĂ©nagĂšres dominent, comme en tĂ©moignent les livres de la collection Martine, oĂč l’hĂ©roĂŻne incarne systĂ©matiquement des rĂŽles liĂ©s au soin et Ă  la famille (Martine petite maman, Martine garde son petit frĂšre).

La collection Monsieur Madame est aussi Ă©pinglĂ©e par le rapport : “À Monsieur les rôles majoritairement extérieurs, actifs, valorisants à Madame les rôles dégradants,
intérieurs et passifs, avec des rôles très caricaturaux – Madame Princesse, Madame Beauté, Madame Sage, Madame Petite, Madame Range-tout, et Monsieur Grand, Monsieur Aventure ou Monsieur Costaud. D’après des chercheurs de l’Université britannique de Lincoln, les personnages féminins de la collection ont besoin d’être secourus dans plus de la moitié des ouvrages.”

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Analyse par le compte Instagram @petitelectureinclusive

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MĂȘme les animaux anthropomorphiques (animaux qui se comportent comme des humains), omniprĂ©sents dans la littĂ©rature pour tout-petits, perpĂ©tuent ces inĂ©galitĂ©s : les garçons sont associĂ©s Ă  des figures puissantes (ours, lions, crocodiles), tandis que les filles sont reprĂ©sentĂ©es par des crĂ©atures plus discrĂštes et fragiles (souris, oiseaux).

Un sexisme marqué dans les ouvrages pour adolescents

Le constat n’est pas plus rĂ©jouissant dans la littĂ©rature destinĂ©e aux prĂ©adolescents et adolescents. Les comics et mangas continuent de reproduire des schĂ©mas sexistes : hypersexualisation des hĂ©roĂŻnes, relĂ©gation des personnages fĂ©minins Ă  des rĂŽles secondaires ou subalternes, et banalisation des violences sexistes. Dans certains mangas populaires (One Piece, Naruto), des personnages masculins affichent des comportements problĂ©matiques, valorisant une masculinitĂ© toxique.

Rien ne va plus dans la littérature jeunesse ?

On a posĂ© la question Ă  StĂ©phanie Daniel, fondatrice de la librairie jeunesse Les livres qui sĂšment, dont le travail de promotion d’ouvrages aspirant Ă  l’égalitĂ© entre tous les enfants, est saluĂ© dans le rapport du HCE :

‍“Bien sĂ»r il y a une Ă©volution plutĂŽt positive dans le secteur de l’édition jeunesse sur les sujets de reprĂ©sentation et des stĂ©rĂ©otypes mĂȘme s’il reste beaucoup Ă  faire. La problĂ©matique de fond est l’aspect systĂ©mique de ces schĂ©mas sexistes qui finissent par faire figure de normalitĂ© pour les enfants s’ils ne sont exposĂ©s qu’à ce type de lectures. Bien sĂ»r, il ne s’agit pas de jeter les livres incriminĂ©s. Mais il est important de faire ces mises en garde pour exercer un esprit critique en tant que parent et enfant sur les ouvrages problĂ©matiques.”

À noter que la collection (l’incontournable !) Mortelle Adèle ainsi que le travail de la maison d’édition Talents hauts sont aussi plĂ©biscitĂ©s par le HCE pour leur travail sur la question des reprĂ©sentations non sexistes dans la littĂ©rature jeunesse. Bravo Ă  eux !

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đŸ—žïž Le vrac d’actu

Un condensĂ© d’infos engagĂ©es Ă  consommer sans modĂ©ration.

👉 Vous l’avez sĂ»rement/Ă©videmment vu passer : le Parlement a adoptĂ© une loi historique concernant les Pfas, ces polluants Ă©ternels qui nous empoisonnent la vie. ConcrĂštement, la fabrication, l’importation et la vente de produits contenant ces polluants sont interdites Ă  partir de 2026 dans les cosmĂ©tiques, les textiles d’habillement et les farts pour le ski. Yalla !

Seule ombre au tableau : les ustensiles de cuisine sont sortis du pĂ©rimĂštre de la loi grĂące Ă  l’excellent travail des lobbyistes du TĂ©flon, que l’on applaudit des deux mains. Mais notez bien que rien ni personne ne nous empĂȘchera de jeter nos poĂȘles en TĂ©flon et leurs supers petits potes les polluants Ă  la poubelle pour les remplacer par des poĂȘles au revĂȘtement safe (choisir de l'inox ou fonte par exemple).

Alors, si vous en avez qui traĂźnent encore dans vos placards, mettez ça sur la to-do du mois : poĂȘles TEFAL Ă  la benne. Et faites passer le mot Ă  vos copains et Ă  votre famille au dĂ©tour d’un dĂźner. Vous passerez peut-ĂȘtre pour un relou. Mais qu’importe ! Car nous, on le sait bien : vous ĂȘtes un ami qui leur veut du bien.

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👉 Attention aux yeux. Selon une Ă©tude corĂ©enne, 40 % des enfants et adolescents pourraient ĂȘtre myopes d’ici 2050. La faute Ă  quoi ? La faute aux Ă©crans.

  • 1 heure d’écran par jour augmente ainsi le risque de myopie de 5 % par rapport Ă  une absence d’exposition
  • 4 heures l’augmentent de
 97 %. 🙈

Les armes de prévention ? Limiter les écrans donc et mettre les enfants dehors. Des études montrent que la lumiÚre naturelle et les activités en plein air réduisent significativement le risque de myopie chez les jeunes.

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👉 Rebelotte. AprĂšs une premiĂšre condamnation historique en 2023 en rĂ©gion parisienne, l’État vient Ă  nouveau d’ĂȘtre condamnĂ© Ă  indemniser des familles de victimes de la pollution de l’air, dans la vallĂ©e de l’Arve, en Haute-Savoie. Pour les juges, les pathologies respiratoires du fils de cette famille “ont Ă©tĂ© aggravĂ©es par la pollution, en particulier lors des pics de pollution”. Ils ont estimĂ© que l’État a ainsi commis une “faute” du fait “de l’insuffisance des mesures adoptĂ©es”.

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👉 Nutriscore, suite de la saga. La Commission europĂ©enne a finalement renoncĂ© Ă  rendre la notation obligatoire dans l’ensemble des 27 pays membres. La principale opposition au Nutri-Score est venue d’Italie, qui a jugĂ© que le barĂȘme nuirait aux produits locaux fabriquĂ©s dans le pays. Une sombre histoire de notation d’huile d’olive, notamment
 Pour rappel, en France, le Nutriscore est aussi critiquĂ© par certains industriels (Danone par exemple) mĂ©contents du nouveau systĂšme de notation qui a Ă©voluĂ© depuis janvier 2024. N’étant pas obligatoire, certaines marques choisissent de retirer purement et simplement le barĂšme des paquets. Bien dommage de se priver d’un outil pour parer Ă  la malbouffe alors qu’une nouvelle Ă©tude alerte sur les chiffres affolants de l’obĂ©sitĂ© dans le monde : prĂšs d’1 jeune de moins de 25 ans sur 3 sera obĂšse en 2050


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🎁 C’est cadeau !

Parce que vous avez mieux Ă  faire que des recherches Google, je sĂ©lectionne pour vous des ressources pour inspirer petits et grands sur le thĂšme de l’égalitĂ©.

👉 À mettre dans les mains des filles de 7 Ă  12 ans : le magazine Tchika, le seul magazine d’empowerment des petites filles qui cassent les stĂ©rĂ©otypes de genre.

👉 À mettre dans les oreilles et dans les mains : le podcast et livre Nouvelles HĂ©roĂŻnes Ă©ditĂ© par Larousse Jeunesse (crĂ©Ă© et Ă©crit par CĂ©line Steyer - portrait Ă  retrouver ici) qui aide toutes les filles Ă  grandir en confiance Ă  travers des histoires vraies et inspirantes de femmes d'aujourd'hui.

👉 Pour une sĂ©lection de livres aux petits oignons :

  • pour s’éduquer sur ces questions : le compte Instagram @petitelectureinclusive est une mine d’or d’information et le livre OĂč sont les albums jeunesse anti-sexiste Ă©crit par Priscille Croce
  • pour acheter les yeux fermĂ©s :

> la librairie jeunesse Les livres qui sùment‍

> la collection Mortelle AdÚle, les livres édités chez Talent Hauts, la collection Petite et grande. Notamment !